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Accompagnement bienveillant de chaque élève au rythme de chacun.
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Respect de l’autre, camarades et adultes
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Renforcement de la confiance en soi
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Sens de l’effort, renforcement de la volonté et de la persévérance
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Apprentissage vers la reprise du chemin de la réussite scolaire
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Collaboration et communication avec les familles
Notre Histoire

L’Institution Mixte Siècle des Lumières a vu le jour en Mars 2001 quand Jean Patrique SAMEDY a eu l’idée de mettre sur pied une école pouvant aider les enfants qui sont prêts à apprendre et, pourtant, leurs parents n’ont pas de moyens économiques adéquats pour les aider à recevoir du pain de l’instruction. Dans l’optique de matérialiser l’idée, le fondateur a contacté sept (7) autres amis-enseignants qui embrassaient l’idée avec enthousiasme. On lance les inscriptions pour la première cohorte au cours de la première semaine du mois de juillet 2001, deux (2) mois après le lancement, soit une semaine avant la réouverture officielle des classes en Haïti pour l’année académique 2001 – 2002, au cours d’une rencontre, on a dénombré cinq (5) inscrits pour une école qui voulait démarrer ses services en matière d’enseignement de la 7e A.F à la Rhéto. Après ce constat, les autres membres demandent à ce qu’on laisse tomber pour reprendre le projet l’année prochaine (2002 – 2003) à cause du manque d’inscrits pour lancer selon eux. Le fondateur (J. Patrique SAMEDY) les a demandés de lui accorder une semaine pour relancer les inscriptions et, dans ce cas, on va retarder d’une semaine la date d’entrée des élèves pour l’école. Ils ont refusé. Cependant, parmi eux, trois (3) sont d’accord avec l’idée. Ça n’empêche qu’un mois après, l’un d’entre eux va faire son retrait.
Le lundi d’après une semaine retardée pour relancer les inscriptions, on ouvre avec un effectif de trente-trois (33) élèves (de 7e A.F à la rhéto) au local de la rue de l’enterrement (Port-au-Prince) en face de l’hôpital St François de sale. Il est à souligner que ce local logeait une école professionnelle qui marchait à pas de tortue et qui était sous la direction de l’un des membres qui demandait de laisser tomber pour l’année prochaine.
De Septembre 2001 à Juin 2002, les professeurs n’étaient pas payés moyennant ils recevaient un frais de transport chaque mois.
Au cours du mois d’Avril 2002, celui qui avait l’école professionnelle est de retour et demande au fondateur de lui fournir un rapport car selon lui, il est un associé (un associé qui n’a investi même un sou ni en espèce ni en nature et qui réclamait de laisser tomber le projet). Et, dans le cas contraire, on doit lui laisser le local car dit-il c’est lui qui a le contrat avec le propriétaire du bâtiment (rappelons qu’il a abandonné le local et c’est au fondateur de l’IMSIL qui a payé les frais d’affermage qui coutait cinquante milles (50 000) gourdes dès lors). Pour éviter toute discussion, le fondateur de l’IMSIL a dû laisser le local de la rue de l’enterrement pour trouver un autre local à la rue des remparts, au Bel-Air (Port-au-Prince). Là, on va passer un an et six mois avec un effectif de cent douze (112) élèves (effectif de la deuxième année de fonctionnement). Octobre 2004, l’obligation est faite à l’école de fermer ses portes pendant environ un mois à cause de l’opération de « Bagdad ». Pour rouvrir ses portes, on a trouvé un nouveau local à Delmas 3, Rue Flamant (local qu’on doit laisser quelque mois plus tard à cause du manque de respect de la part du propriétaire face au contrat de bail à ferme signé avec l’école). C’est en même période, les deux autres associés ont fait l’abandon. Avec toutes ces difficultés, on (le propriétaire) est à la recherche d’un nouveau local. Deux mois (Juillet 2005 – Août 2005) de recherches, entre temps, plusieurs sortis payés avec des démarcheurs, on a trouvé un nouveau local à Delmas 40 B (à l’intérieur) pour un montant de deux cent trente-sept milles (237000 ) gourdes. Un montant qu’on ne pouvait pas payer en un seul versement. De là, les difficultés continuent. Le fondateur se trouve dans l’obligation de vendre (laisser à un vil prix) sa propre voiture pour payer une partie du montant à payer pour le quatrième local (Delmas 40 B). Juin 2006 : 10 mois au local de Delmas 40 B, on a une dette de 15000 gourdes du montant de 237000 gourdes. Egalement, dette pour les enseignants. Il est à souligner qu’au cours de ces dix (10) mois, J. Patrique SAMEDY (le fondateur) est obligé de tenir 47 heures de temps par semaine à l’école à cause de l’abandon de certains enseignants au cours de l’année académique 2005 – 2006.
Après tant de péripéties, l’année académique s’achève mais avec beaucoup d’interrogations : Comment on doit faire pour avoir un autre local ? Doit-on rester dans l’actuel local (Delmas 40 B) ? Si c’est le cas, comment va-t-on gérer le propriétaire qui ne cultive aucun respect et qui habite dans l’un des étages du bâtiment logeant l’école? Doit-on fermer les portes ? Avec ces interrogations le propriétaire (J. Patrique SAMEDY) a décidé de fermer les portes de l’école définitivement. Deux jours après, Il se dit « fèmen se lach ! ». Il se lance dans une autre réflexion qui lui pousse à vérifier le cahier d’inscriptions des élèves pour voir l’adresse de chaque élève de l’école. Il faut dire, dès lors, il y a des élèves qui viennent de Pernier (Pétion-Ville) – de Delmas – du Centre-ville (Port-au-Prince) – de Martissant – de Canapé vert et de la Plaine du Cul-de-Sac particulièrement Sarthe – Bon Repos. Le nombre d’élèves issus de la plaine occupait 60% de l’effectif total de l’école. Ce constat permet d’aller à la recherche d’un nouveau local en plaine pour loger l’école. C’est ainsi, depuis lors, l’école se trouve à Marin, en plaine entre marin 3-B et 5. Il faut souligner que les différents déplacements n’ont pas empêché à l’école de tenir sa bannière aux examens officiels : 6e A.F jusqu’à l’annulation de la 6e A.F comme examen d’état : 100% ; 9e A.F jusqu’à aujourd’hui : 100% ; Bacc I, jusqu’à l’annulation du Bacc I comme examen d’état, les résultats se trouvent entre 55% et 85% ; Bacc II, à date 14 promotions 11, 100% et 3 entre 60% et 95%.
Il faut dire que l’école et le fondateur ne peuvent oublier les efforts de Jean Erve SAMEDY qui est toujours là, même en absence du fondateur, pour donner son temps et son énergie dans le but d’aider à l’école de faire son p’tit bonhomme de chemin. Il aide également à surmonter les difficultés. L’école ne peut oublier non plus, les efforts de la défunte Odette Séïde (une cousine du fondateur) qui lui aidait à surmonter certaines difficultés. Il faut également noter le nom de Altenor ALBERIS – Seneque ALBERIS : deux cousins du fondateur. On doit remercier également les professeurs qui collaborent chaque année malgré les maigres moyens particulièrement ceux de la 1ère année de l’existence de l’école. Il ne faut pas egalement oublier les eleves de l'ecole surtout ceux qui etaient dans les premiereres annees de l'ecole qui manifestent toujours leur solidarite.
Et, enfin, merci à tous ceux et à toutes celles qui font de l’Institution Mixte « Siècle des Lumières ce qu’elle est aujourd’hui. Même si l’école est à peine à 10% de ce que le fondateur veut, avec l’aide de Dieu, qu’elle doit être.